Sur le marché financier régional de l’UEMOA, le Bénin est devenu une référence. Ses titres publics, rares et recherchés, sont aujourd’hui considérés par les investisseurs comme l’un des placements les plus sûrs et les plus compétitifs. Derrière cette transformation remarquable, un homme et une stratégie : Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances.
Une crédibilité bâtie sur la discipline
Sous son leadership, le Bénin est devenu le premier pays de l’UEMOA à ramener son déficit budgétaire sous le seuil communautaire de 3 % du PIB dès 2024, avec un an d’avance. L’inflation est restée maîtrisée (0,5 % au premier trimestre 2025), tandis que la croissance économique (7,5 % en 2024) confirme la dynamique du pays.
Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard : ils traduisent la rigueur macroéconomique et la constance de la politique économique menée par le gouvernement du président Patrice Talon, sous l’impulsion technique de Romuald Wadagni.
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Une gestion active et innovante de la dette
Romuald Wadagni a profondément modernisé la gestion de la dette publique. Grâce à une stratégie innovante de couverture et de rachat anticipé, le pays a réduit le coût réel de ses emprunts tout en sécurisant sa soutenabilité.
En janvier 2025, par exemple, l’eurobond de 500 M$ a vu son coût réel ramené de 8,375 % à 6,48 % grâce à des instruments de couverture. Dans le même temps, un prêt structuré avec Deutsche Bank, garanti par la Banque mondiale, a permis d’économiser 20 M€ immédiatement et d’éviter 92 M€ d’intérêts futurs.
Ces choix audacieux et maîtrisés, validés par les institutions internationales, témoignent de la compétence technique et de la vision long terme du ministre d’État.
La rareté comme force stratégique
Contrairement à d’autres États de la zone, le Bénin a volontairement limité ses émissions sur le marché régional. Résultat : chaque sortie du Trésor se transforme en succès, avec une demande qui excède systématiquement l’offre, parfois de plus de 300 %.
Cette rareté agit comme une prime de confiance : les investisseurs, conscients de la discipline et de la fiabilité béninoises, acceptent des conditions plus favorables pour accéder aux titres souverains du pays.
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Des réformes structurelles saluées
Sous la conduite de Romuald Wadagni, le Bénin a également privilégié le financement à long terme en développant l’usage des obligations et en recourant à la syndication régionale. Cette approche a permis d’allonger la maturité moyenne de la dette à près de 10 ans, contre seulement 2 ans pour la plupart des pays de l’UEMOA.
Les agences de notation et le FMI saluent cette orientation, qui assure à la fois stabilité financière et capacité de projection dans l’avenir.
Une signature souveraine respectée
Aujourd’hui, le Bénin est perçu comme un modèle de bonne gouvernance financière en Afrique de l’Ouest. La stratégie pilotée par Romuald Wadagni a transformé la signature béninoise en une valeur recherchée, crédible et compétitive.
Ce succès dépasse les chiffres : il illustre la capacité d’un pays à se distinguer par la rigueur, l’innovation et la vision de ses dirigeants. Et si les investisseurs se disputent désormais les titres béninois, c’est parce qu’ils reconnaissent dans la gouvernance de Romuald Wadagni une garantie de sérieux et de confiance.
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