samedi 15 novembre 2025

Algérie : Abdelmadjid Tebboune déclare la guerre au « terrorisme routier »

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En Algérie, le président Abdelmadjid Tebboune, adopte une position ferme face à la recrudescence des accidents de circulation, qu’il qualifie de « terrorisme routier ». Et pour cause, la situation préoccupante a poussé le chef de l’État à durcir le ton contre les responsables de ces drames, qui continuent de coûter la vie à de nombreux citoyens.

Le dimanche 2 novembre 2025, lors d’une réunion du Conseil des ministres, Abdelmadjid Tebboune a exposé sa volonté d’instaurer une politique de tolérance zéro pour toute personne responsable d’un accident de la route. Le président a souligné la nécessité d’une fermeté accrue pour mettre fin à ce fléau qui menace la sécurité des Algériens au quotidien.

Dans ce contexte, le futur Code de la route, actuellement en cours d’adoption, sera renforcé par plus de 50 nouvelles dispositions sur un total de 193 articles, visant à clarifier les responsabilités et à améliorer l’efficacité des sanctions. Le président a demandé l’élaboration d’une loi stricte et précise, fixant les obligations de toutes les parties impliquées dans un accident.

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Par ailleurs, Abdelmadjid Tebboune prévoit la mise en place d’agents assermentés et agréés par la justice, chargés de contrôler les véhicules et d’enquêter sur les accidents pour lutter contre les falsifications et les faux rapports techniques.

Le contrôle des chauffeurs de transport en commun, souvent impliqués dans les accidents, sera particulièrement renforcé, avec des examens périodiques et inopinés pour évaluer leur aptitude à la conduite.

Le président algérien souhaite également moderniser les dispositifs de contrôle routier grâce à des technologies avancées, y compris le paiement électronique des amendes, le dépistage de drogues et le contrôle du poids des chargements. Selon lui, ces mesures permettront de mieux réguler la circulation et de réduire significativement le nombre de drames sur les routes.

En résumé, Abdelmadjid Tebboune veut d’une part, éradiquer les comportements à risque sur les routes algériennes, et d’autre part, renforcer la sécurité routière et responsabiliser conducteurs et opérateurs de transport. Une démarche qui, si elle est appliquée rigoureusement, pourrait transformer la gestion de la circulation et sauver de nombreuses vies.

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