À moins d’un an de l’élection présidentielle de 2026, le paysage politique béninois commence à se préciser. Du côté de la mouvance, le ministre d’État Romuald Wadagni a été désigné candidat officiel. Un choix qui s’inscrit dans la continuité du projet entamé depuis 2016 avec le programme « Bénin révélé ».
Face à lui, l’opposition s’organise, notamment au sein du parti Les Démocrates. Selon une radio locale, plusieurs figures se positionnent pour porter les couleurs de cette formation politique. Éric Houndété, 62 ans, premier vice-président du parti et député, apparaît comme l’un des profils les plus expérimentés, fort de plus de quarante années de carrière politique.
Il est suivi de Nourénou Atchadé, président du groupe parlementaire et deuxième vice-président. Ce dernier n’exclut plus une candidature malgré des déclarations prudentes faites au printemps dernier. Le juriste Nourou-Dine Saka Saley, lui, a déjà officialisé son intention de briguer l’investiture.
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Guy Dossou Mitokpè, ancien député et actuel secrétaire à la communication du parti, nourrit également des ambitions présidentielles. À ses côtés, Me Renaud Agbodjo, avocat et membre actif des Démocrates, figure parmi les personnalités citées comme prétendants potentiels.
Pour encadrer ce processus, un comité de candidature a été mis en place afin d’examiner les dossiers et d’organiser une forme de primaires internes. L’objectif est de désigner le duo présidentiel qui représentera le parti lors du scrutin de 2026.
Par ailleurs, des rumeurs évoquaient une éventuelle candidature d’un enfant de l’ancien président Boni Yayi. Ce dernier aurait toutefois exprimé clairement son refus de voir ses proches engagés dans la compétition.
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