Au Cameroun, une simple photo partagée sur les réseaux sociaux a ravivé les interrogations autour de la Première dame. Sur sa carte nationale d’identité, Chantal Biya est officiellement enregistrée sous la profession : « épouse du président ».
Une mention inédite qui a rapidement suscité de vifs commentaires. « C’est la première fois au monde qu’on voit qu’être épouse est une profession », s’indigne l’activiste Jacques Jorel sur Facebook.
Née Chantal Pulchérie Vigouroux le 4 décembre 1970 à Dimako, fille de Rosette Ndongo et du Français Georges Vigouroux, Chantal Biya a grandi à Yaoundé dans un milieu modeste. Depuis son mariage avec Paul Biya le 23 avril 1994, elle accompagne sans relâche son époux dans ses fonctions, particulièrement depuis que le chef de l’État, âgé et diminué physiquement, limite ses apparitions.
Si son rôle politique n’est pas défini, Chantal Biya s’investit dans le domaine social. Sa fondation, créée en 1994 et reconnue d’utilité publique en 1999, est notamment engagée dans la lutte contre le Sida et la prise en charge des enfants défavorisés.
Mais cette affaire de carte d’identité relance un vieux débat : qu’est-ce qu’une Première dame au Cameroun ? Sans statut officiel, mais omniprésente dans la sphère publique, Chantal Biya incarne à la fois un symbole de pouvoir et un mystère institutionnel.
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