À un mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, les autorités ont dévoilé un impressionnant dispositif sécuritaire baptisé « Espérance ». Pas moins de 44 000 hommes seront déployés pour garantir la tenue du scrutin prévu le 25 octobre 2025.
Selon les informations rapportées, le contingent comprend 18 000 policiers, 18 000 gendarmes et environ 8 000 militaires. Cet effectif marque une nette progression par rapport à l’opération « Barrissement de l’éléphant », mise en place lors de la présidentielle de 2020.
Le plan « Espérance » sera officiellement lancé au début du mois d’octobre. En attendant, des patrouilles renforcées sillonnent déjà plusieurs quartiers des grandes villes. Les unités de police, de gendarmerie et de l’armée ont été dotées de nouveaux équipements afin d’assurer une couverture optimale sur l’ensemble du territoire.
LIRE AUSSI : Mercato : Luis Enrique brise le silence avec des propos explosifs
Dans le cadre de cette préparation, les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes mènent actuellement des exercices de simulation, destinés à améliorer la cohésion et la coordination entre les différents corps. Objectif : éviter tout dysfonctionnement le jour du vote.
En effet, une partie de l’opposition continue de contester son exclusion du processus électoral et projette multiplier les dénonciations et manifestations. Ces dernières semaines, plusieurs arrestations de militants ont été signalées. Ce qui alimente un climat de méfiance.
Pour les autorités, le déploiement massif des forces vise à prévenir les violences électorales et à rassurer la population sur le bon déroulement du scrutin. Toutefois, certains observateurs estiment que la surmilitarisation pourrait accentuer les tensions.
Le 25 octobre prochain, les regards seront tournés vers la Côte d’Ivoire, où l’enjeu sécuritaire demeure un facteur déterminant pour la crédibilité du processus électoral.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.