En Côte d’Ivoire, depuis quelques jours, les réseaux sociaux s’agitent autour d’un décès présenté, à tort, comme un assassinat. L’affaire, née d’une publication sur Facebook le 9 juillet 2025 par un certain Traoré Souleymane, alias « Souley de Paris B.52 », a rapidement pris une tournure nationale.
Dans son message, l’internaute affirmait que Jean-Paul Atchouda, de nationalité camerounaise, aurait été tué au domicile du ministre ivoirien de la Santé. Face à la gravité des accusations, le Procureur de la République a été saisi dès le 18 juillet. L’enquête, conduite avec diligence, vient de rétablir les faits.
Selon les éléments recueillis, Jean-Paul Atchouda était en poste en tant que garde du corps de M. Sangaré Ismaël, fils de Mme Ouattara Assana, ex-ministre de la Santé. Le drame s’est déroulé au domicile de son employeur, où l’homme a été victime d’un malaise. Il est décédé au cours de son évacuation vers le CHU de Cocody.
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Contrairement à ce qu’a avancé l’auteur de la publication virale, l’actuel ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle n’est en rien concerné par ce décès.
Dans un communiqué officiel, le Procureur a tenu à rappeler qu’il est interdit de diffuser de fausses nouvelles via des canaux numériques. L’article 183 du Code pénal punit ce délit d’une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison, assortie d’une amende de cinq millions de francs CFA.
La justice prévient également que ceux qui relaient ces informations mensongères, même sans en être les auteurs directs, s’exposent aux mêmes sanctions.
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