La polémique autour du nom de campagne de Simone Ehivet a trouvé son épilogue. Le 8 septembre, le Conseil constitutionnel a jugé recevable sa candidature sous le nom « Simone Ehivet Gbagbo », et clôt ainsi les contestations du PPA-CI.
L’organe, présidé par Chantal Camara, a rappelé que la contestation de l’état civil ne relevait pas de ses attributions. Un verdict qui tranche la querelle juridique mais laisse intact le débat politique.
Divorcée de Laurent Gbagbo depuis deux ans, Simone Ehivet fonde sa stratégie sur la notoriété du nom « Gbagbo », un label politique toujours influent. « Elle est connue sous cette appellation et en tirer parti représente un intérêt électoral évident », estime le juriste Geoffroy-Julien Kouao.
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Du côté du PPA-CI, la décision suscite de vives inquiétudes. Les proches de Laurent Gbagbo redoutent que l’usage du patronyme ne brouille les repères des électeurs, notamment en milieu rural, où la distinction entre les deux figures pourrait rester floue.
Dans un paysage politique caractérisé par l’absence de Laurent Gbagbo, invalidé, l’entrée en lice de son ex-épouse sous le nom « Gbagbo » rebat les cartes. Elle pourrait séduire une partie de l’électorat nostalgique de l’ancien président, mais aussi accentuer les fractures au sein de l’opposition.
Simone Ehivet Gbagbo s’impose ainsi comme une actrice centrale de la présidentielle, forte d’un nom qui, plus qu’une identité, demeure un symbole politique en Côte d’Ivoire.
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