Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a annoncé vendredi une restriction de l’accès des journalistes à une partie de ses bureaux de presse pour des raisons de protection d’« informations sensibles » et la nécessité de renforcer la coordination entre les équipes de communication et le Conseil de sécurité nationale.
Jusqu’à présent, les journalistes accrédités pouvaient se rendre librement dans deux espaces du service de presse de la Maison Blanche pour obtenir informations et réactions. Désormais, l’accès au « upper press », situé près du Bureau ovale et qui abrite le bureau de la porte-parole Karoline Leavitt, nécessitera un rendez-vous préalable.
En revanche, le « lower press », proche de la salle de conférence de presse, reste librement accessible aux reporters.
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Dans une note interne, la Maison Blanche explique que cette mesure fait suite à des incidents où « certains reporters ont été surpris en train d’enregistrer secrètement vidéos ou sons, ainsi que de photographier des informations sensibles sans autorisation ».
Selon Steven Cheung, directeur de la communication, certains journalistes franchissent les zones interdites ou écoutent aux portes des réunions. Il assure toutefois que le lower press reste ouvert, avec des attachés de presse disponibles pour répondre à toutes les questions.
Cette annonce fait écho à une décision similaire au Pentagone, où les journalistes accrédités se voient interdire depuis deux semaines de publier certaines informations sans autorisation explicite. La majorité des médias, dont New York Times, Fox News et l’AFP, ont refusé ces nouvelles conditions.
Depuis janvier, la Maison Blanche a exclu l’AP du cercle de journalistes accrédités auprès du président et a ouvert les conférences de presse à des influenceurs favorables à Donald Trump.
Le président, qui qualifiait les médias traditionnels d’« ennemis du peuple » lors de son premier mandat, maintient un rapport conflictuel avec les journalistes critiques et a engagé plusieurs procédures judiciaires à leur encontre.
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