L’Alliance États du Sahel (AES) a condamné publiquement les sanctions imposées à Kemi Seba, Nathalie Yamb, feu Alain Christian Traoré dit Alino Faso, M. Nyamsi et M. Ibrahima Maiga. Selon l’AES, ces mesures constituent une tentative de museler les voix critiques contre le néocolonialisme.
Dans un communiqué daté du 25 août 2025, l’AES a dénoncé « une attaque directe contre la liberté d’expression et la souveraineté africaine ». L’Alliance a également annoncé la création d’un fonds de soutien pour les activistes ciblés afin de leur permettre de continuer à défendre le droit à l’autodétermination et la liberté d’expression sur le continent.
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Les critiques de Kemi Seba, notamment contre le franc CFA et les accords militaires et économiques liant certains pays africains à des puissances occidentales, expliquent selon l’AES la sévérité des sanctions. L’activiste, très actif sur Twitter, incarne pour ses partisans un combat contre la dépendance économique et la domination étrangère.
Cette affaire dépasse le simple cadre national et met en lumière un bras de fer géopolitique autour du contrôle des ressources et de la souveraineté africaine. Les sanctions, loin d’affaiblir ces voix critiques, pourraient au contraire renforcer leur influence auprès des jeunes générations africaines.
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