Renversé par l’Assemblée nationale, François Bayrou n’entend pas tirer sa révérence. Toujours patron du Modem et maire de Pau, il se projette déjà sur ses prochaines batailles, locales comme nationales.
À Pau, il a retrouvé son fauteuil de maire, avec en ligne de mire une nouvelle candidature en 2026. Mais son retour suscite crispations. L’opposition locale dénonce son arrogance et promet de rappeler ses promesses non tenues.
Au niveau national, Bayrou refuse de s’effacer. Fin septembre, il prendra la parole dans le Vaucluse, à destination de la jeunesse. L’ancien candidat de 2007, qui avait séduit une partie des 18-30 ans, veut renouer avec cet électorat. Une manière de préparer le terrain pour 2027, même s’il dément pour l’instant toute ambition présidentielle.
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Son camp, pourtant, reste divisé. L’âge, la lassitude des électeurs et la fracture avec Sébastien Lecornu pèsent lourd. Les critiques pointent un style « lent » et « laborieux » qui n’a pas convaincu à Matignon. Un sondage Elabe montrait qu’avant son départ, plus de huit Français sur dix rejetaient son action.
L’avenir du Béarnais dépendra aussi de la justice. Relaxé en première instance dans l’affaire des assistants parlementaires, il doit affronter un procès en appel. Mais ses fidèles rappellent sa résilience. « Highlander », surnom qui lui colle à la peau, continue de nourrir ses rêves politique.
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