Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la bande de Gaza fait face à un défi colossal. La reconstruction de l’enclave nécessitera 70 milliards de dollars au total. Dès les trois prochaines années, 20 milliards seront indispensables pour répondre aux besoins les plus urgents, notamment reloger les habitants, restaurer les infrastructures essentielles, sécuriser les habitations, assurer l’approvisionnement en eau potable et garantir l’accès aux soins médicaux.
Certaines zones, comme Gaza-ville, ont été particulièrement touchées. D’après Jaco Cilliers, représentant spécial du PNUD pour les Palestiniens, 84 % des bâtiments de l’enclave ont été détruits, un taux qui atteint 92 % dans certaines parties de la ville, illustrant l’ampleur des dégâts causés par le conflit.
LIRE AUSSI : Présidentielle 2025 en Centrafrique : l’opposant Dologuélé disqualifié ? La justice lui retire la nationalité
À ce jour, 81.000 tonnes de débris ont été retirées, soit l’équivalent de 3.100 camions, un travail colossal alors que des munitions non explosées et des corps ensevelis compliquent les opérations.
Depuis le 10 octobre, Israël a autorisé l’entrée de 190.000 tonnes de nourriture, médicaments et matériel d’abri, mais les agences humanitaires jugent cette aide insuffisante face à l’ampleur des besoins.
L’UNICEF rappelle que tous les enfants de moins de cinq ans souffrent aujourd’hui de malnutrition aiguë, conséquence directe du blocus et des destructions massives.
Ce 15 octobre, la radiotélévision publique israélienne KAN a annoncé la réouverture du point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne pour permettre l’entrée de 600 camions d’aide humanitaire dans la journée. Une lueur d’espoir, alors que Gaza tente de survivre au milieu des ruines.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
