À quelques semaines de la présidentielle prévue le 23 novembre 2025, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló se positionne en chef d’État rassurant. Il se définit comme un « peacemaker » plutôt que de dirigeant autoritaire. Candidat à un second mandat, il met en avant son bilan et affirme sa détermination à maintenir la stabilité dans un pays qui connaît des crises politiques répétitives.
Depuis 25 ans, aucun président bissau-guinéen n’a réussi à enchaîner deux mandats consécutifs. Si Embaló est réélu, il deviendra ainsi le premier à atteindre une longévité institutionnelle inédite dans ce petit pays de 2,5 millions d’habitants, confronté à une histoire de coups d’État et d’instabilité politique.
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La présidentielle se prépare dans un climat électrique, amplifié par l’annonce d’une tentative de coup d’État le 31 octobre. Le président, cependant, reste confiant. Selon lui, son adversaire ne disposera pas des moyens pour contester les résultats. Il insiste sur son engagement à poursuivre la croissance économique et la consolidation de la paix.
Le président Umaro Sissoco Embaló, en pleine campagne, joue la carte de l’apaisement et du dialogue. Il revendique un leadership pragmatique, où son expérience et sa vision stratégique servent à affronter les défis sécuritaires et sociaux qui touchent la Guinée-Bissau.
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