Israël ne compte pas arrêter son affensive à Gaza. Selon une déclaration en date du jeudi 7 août 2025 du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, son pays s’est engagé dans une guerre d’occupation totale de la bande de Gaza.
A l’en croire, cela va de la nécessité de sécuriser l’ensemble du territoire palestinien, y compris les zones encore hors du contrôle israélien, comme la ville de Gaza.
Après vingt-deux mois de conflit meurtrier (plus de 61 000 morts et près de 150 000 blessés), l’annonce du chef du gouvernement israélien ouvre une nouvelle phase aux conséquences potentiellement profondes.
La mise en œuvre de ce plan, examinée par le cabinet de sécurité, viserait notamment à déloger totalement le Hamas, présenté comme un obstacle à une paix durable dans la région.
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« Nous ne voulons pas gouverner Gaza, mais empêcher toute entité hostile de la diriger », a affirmé Nétanyahou dans un entretien accordé à la chaîne américaine Fox News.
Il évoque un futur transfert de la gestion du territoire à des forces arabes, dans le cadre d’une nouvelle gouvernance civile sans le Hamas. Toutefois, les modalités précises de ce scénario restent floues, tout comme les conditions de son acceptation par les parties concernées.
Sur le terrain, la perspective d’une occupation totale alarme la communauté internationale. L’ONU a appelé Israël à renoncer immédiatement à ce plan.
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