La contestation monte d’un cran au Maroc. Ce lundi 15 septembre, la Coordination de la dignité des diplômés a lancé un sit-in devant le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. Objectif, réclamer leur intégration dans la fonction publique, après neuf mois de mobilisations restées sans réponse.
« Nous avons été confrontés à l’indifférence et à une oreille sourde des autorités. Face à cela, nous n’avions plus d’autre choix que de passer à l’action », confie un manifestant. Les revendications portent principalement sur la levée du plafonnement de l’âge pour l’accès aux concours publics et la mise en place d’une alternative pour les diplômés déjà exclus du système.
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Les protestataires soulignent une nuance importante : l’intégration ne signifie pas un recrutement direct, mais un processus passant par une formation adaptée, suivie d’un emploi conforme aux diplômes et compétences. « Nous demandons simplement une reconnaissance de notre parcours », insiste un membre de la Coordination.
Ce sit-in illimité s’inscrit dans la continuité d’autres actions menées devant le Parlement et différents ministères. Mais la patience des diplômés s’épuise. « Si rien ne change d’ici deux ou trois semaines, nous passerons à d’autres formes de lutte, comme un sit-in de nuit », prévient un protestataire. Le gouvernement reste pour l’instant silencieux.
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