Un débat fait rage sur les réseaux sociaux sur la réussite commerciale des Libanais et des Chinois en Afrique, comparée à celle des entrepreneurs locaux. Pour Stéphane Sucré, grand entrepreneur ivoirien, plusieurs facteurs expliquent cet écart.
Dans une publication sur sa page Facebook, il a détaillé les pratiques qui, selon lui, permettent aux investisseurs étrangers de s’imposer durablement sur le continent. « Ils sont solidaires entre eux, nous, on est souvent méchants entre nous », a-t-il affirmé.
A l’en croire, ils se cotisent pour ouvrir des industries, disposent d’une caisse bien alimentée. Ici, quelqu’un disparaît avec l’argent et n’ont pas peur des risques.
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« Ils savent donner pour obtenir encore plus. Ils ne se font pas concurrence entre eux, mais soutiennent leurs activités. Ils se forment entre eux pour progresser. Ils achètent des biens pour avoir des garanties. Ils se portent garant les uns pour les autres à la banque. Ils peuvent investir des années dans la communication pour faire décoller un petit restaurant », a-t-il listé.
Stéphane Sucré conclut que « la liste est longue. Nous avons besoin d’éducation pour mieux nous organiser, connaître nos priorités et changer nos mentalités ».
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