À moins d’un an de la présidentielle de 2026, le président béninois Patrice Talon brise le silence sur ses intentions quant à la future transition politique. En marge d’une cérémonie publique, le chef de l’État a affirmé qu’il jouerait un rôle actif dans le processus de désignation de son successeur.
« Je vous garantis qu’en partant, je serai actif avec vous pour le choix de celui qui présidera à la destinée de notre pays en 2026 », a déclaré Patrice Talon, sous les regards attentifs des journalistes et des personnalités politiques présentes.
Arrivé au pouvoir en 2016 et réélu en 2021, Patrice Talon a souvent répété qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Sa sortie récente confirme son intention de quitter la scène présidentielle. Ce qui témoigne son attachement à la continuité des réformes engagées durant ses deux quinquennats.
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Rapellons que depuis 2016, le Bénin a connu d’importants changements structurels : réforme du système partisan, amélioration des infrastructures, lutte contre la corruption, modernisation de l’administration publique et attractivité économique renforcée.
Des résultats salués par plusieurs institutions internationales, bien que contestés par l’opposition, qui critique une gouvernance jugée autoritaire et un recul des libertés publiques.
Pour d’autres observateurs, le chef de l’État cherche avant tout à garantir la stabilité institutionnelle et la poursuite du modèle de développement mis en place. La transition qui s’annonce sera déterminante pour l’ancrage démocratique du Bénin, considéré depuis plusieurs années comme un pôle de stabilité en Afrique de l’Ouest.
Reste à savoir quel sera le profil du futur candidat soutenu, ou adoubé, par Patrice Talon. En attendant, les regards se tournent vers la Marina, où se joue désormais une partie clé de l’échiquier politique national.
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