En Centrafrique, le processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR) franchit une étape majeure. Plus de 10 000 ex-rebelles ont été désarmés et 30 000 armes récupérées, selon le bilan présenté lors de la onzième session du Comité stratégique du DDRR, tenue à Bangui le 10 octobre.
Le président Faustin-Archange Touadéra a salué ces avancées, qu’il qualifie de « victoire collective » sur l’instabilité qui a ravagé le pays. « Onze des quatorze groupes armés signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale ont déjà dissous leurs mouvements », a-t-il indiqué.
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Ce désarmement massif résulte d’une coopération renforcée entre le gouvernement, la Minusca et les partenaires russes. Touadéra voit dans cette dynamique un signal fort à l’approche des élections générales prévues en décembre.
À deux mois de la présidentielle, Touadéra espère que cette dynamique de paix consolidera la confiance du peuple et crédibilisera le scrutin. Dix candidats sont désormais en lice, parmi lesquels le président sortant lui-même et l’opposant Anicet Georges Dologuélé.
Pour Bangui, la fin des armes symbolise bien plus qu’un désarmement. C’est la promesse d’un avenir apaisé après des années de fractures.
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