En République démocratique du Congo, le suspense a pris fin. Aimé Boji Sangara, ancien ministre de l’Industrie, a été désigné candidat unique de l’Union sacrée de la nation (USN) pour la présidence de l’Assemblée nationale.
Malgré une douzaine de candidatures internes, la coalition au pouvoir a tranché en faveur de celui que le président Félix Tshisekedi avait clairement choisi pour assurer la continuité et l’équilibre au sein de l’hémicycle.
Aimé Boji, réputé pour sa loyauté envers le chef de l’État et son profil technocratique, a rapidement supplanté ses onze concurrents au terme d’une campagne interne courte mais décisive.
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Son retour au Parlement, après avoir quitté son poste ministériel, témoignait déjà de ses ambitions législatives et de la confiance placée en lui par le camp présidentiel.
Cette désignation ouvre une nouvelle ère pour la recomposition politique au sein de l’Union sacrée, à la veille d’importantes réformes institutionnelles. Vital Kamerhe, appelé à d’autres fonctions, laisse ainsi la place à un proche de Félix Tshisekedi, symbole d’un recentrage du pouvoir autour du noyau présidentiel.
Aimé Boji devrait être élu formellement dans les prochains jours, scellant la continuité politique au sommet du Parlement congolais.
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