Une matinée d’études transformée en cauchemar. Le mardi 30 septembre 2025, le Collège Saint Sabrina, situé dans la commune de Mont-Ngafula, a été le théâtre d’un drame inattendu.
Un élève de 4e commerciale, fils de militaire et finaliste des humanités, a déclenché une grenade lacrymogène en pleine salle de classe. En quelques secondes, l’établissement scolaire s’est mué en scène de suffocation et de panique.
Selon les premiers rapports, une dizaine d’élèves ont été admis aux Cliniques universitaires de Kinshasa. Deux adolescentes seraient toujours dans le coma, d’après des sources médicales. D’autres victimes ont été conduites en urgence à l’Hôpital de Monkole ainsi que dans divers centres de santé de la capitale. Les familles, affolées, se sont précipitées vers les hôpitaux, donnant lieu à des scènes de désolation.
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Les témoignages recueillis décrivent une atmosphère de chaos. Pris au piège des fumées irritantes, les élèves suffoquaient et tentaient de fuir dans la confusion. Le personnel éducatif a improvisé une évacuation héroïque, tandis que les premiers parents, alertés par des appels affolés, se pressaient devant l’établissement.
La police est intervenue rapidement, procédant à l’arrestation immédiate de l’adolescent. Conduit devant le Tribunal pour enfants dans la soirée, il devra répondre de ses actes devant la justice. Les enquêteurs cherchent désormais à établir ses motivations et, surtout, à comprendre comment un mineur a pu se procurer une grenade lacrymogène d’usage militaire.
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