Au Bénin, l’opération récente du CNIN sur TikTok révèle un problème auquel il faut trouver une solution. Il s’agit de la multiplication de contenus choquants et obscènes sur les réseaux sociaux. Des vidéos de femmes quasi-nues et des propos vulgaires, diffusés sans contrôle, contribuent à transformer la plateforme en un espace de plus en plus nocif pour les jeunes.
Cependant, si le mouvement initié par le CNIN mérite d’être salué, il ne doit pas rester ponctuel. La régulation des contenus sur TikTok ne peut se limiter à des opérations isolées ; elle doit s’accompagner d’une stratégie continue, avec un contrôle technique renforcé, des sanctions contre les auteurs de contenus inappropriés et une éducation numérique des utilisateurs.
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Au-delà du contrôle, cette initiative pose une question essentielle : jusqu’où faut-il concilier liberté d’expression, protection de la jeunesse et respect de la morale publique ?
TikTok, comme d’autres plateformes, est devenue un fourre-tout où tout se publie et se banalise. Le défi est de transformer ce terrain anarchique en un espace sûr, sans pour autant étouffer la créativité légitime des utilisateurs.
Le CNIN ouvre la voie, mais la responsabilité incombe à tous. Les plateformes doivent renforcer leurs outils de modération, tandis que les familles ont un rôle essentiel dans l’éducation numérique des enfants. Seule une action concertée peut restaurer un équilibre entre liberté et sécurité sur TikTok.
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