Le Bénin se trouve à un tournant. Après neuf ans et demi d’un mandat présidentiel qui a profondément transformé le pays, l’heure est venue de se projeter dans l’avenir. Et à quelques jours de son investiture par la mouvance présidentielle, un nom concentre toutes les attentions : Romuald Wadagni.
Sa désignation ne relève pas du hasard, ni d’un simple calcul partisan. Elle symbolise une évidence : le temps est venu pour une nouvelle génération de prendre la main, d’assumer l’héritage tout en ouvrant une perspective nouvelle.
Un souffle de jeunesse
À 49 ans, Romuald Wadagni appartient à cette génération qui ne se satisfait plus des discours figés. Il connaît les réalités du terrain, il a côtoyé le monde moderne et ses exigences, et il se tient dans cet entre-deux précieux : assez jeune pour comprendre les aspirations des millions de Béninois qui ont moins de 30 ans, mais assez expérimenté pour savoir que gouverner ne s’improvise pas.
Dans un pays où la jeunesse constitue la majorité, choisir un candidat de cette trempe est plus qu’un signal : c’est une promesse. Promesse que les rêves, les talents et les ambitions des jeunes trouveront enfin une traduction politique concrète.
La compétence comme signature
Certains le réduisent encore à son image de ministre de l’Économie et des Finances. Mais ce serait oublier l’essentiel : Wadagni n’est pas seulement un gestionnaire de chiffres, il est un homme de méthode et de constance.
Depuis près d’une décennie, il a montré une capacité rare à tenir la barre, à traverser les tempêtes et à garder le cap.
Cette compétence, il l’a mise au service du pays, et elle constitue aujourd’hui son meilleur argument. Car l’avenir du Bénin ne se jouera pas seulement dans les promesses électorales, mais dans la capacité à transformer des idées en résultats tangibles.
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Un avenir à écrire ensemble
Avec Mariam Chabi Talata comme colistière, Wadagni porte un duo équilibré : l’expérience d’une femme d’État respectée et le souffle d’un leader qui incarne l’avenir. Ensemble, ils se présentent comme l’expression d’une transition maîtrisée, mais surtout comme l’affirmation d’une nouvelle manière de faire de la politique.
Et déjà, les signes sont là : des jeunes qui s’organisent, des citoyens qui contribuent de leurs propres moyens pour porter sa candidature, une mobilisation spontanée qui montre que l’espérance peut précéder même les discours de campagne.
Le pari de demain
Oui, le défi est immense. Passer de l’ombre des dossiers économiques à la lumière des foules n’est pas une mince affaire. Mais si l’on veut bâtir un avenir solide, il faut des dirigeants qui parlent à la fois le langage de la rigueur et celui de l’espérance.
Romuald Wadagni incarne cette double exigence : la jeunesse qui ose, et la compétence qui rassure.
Son investiture, dans quelques jours, marquera plus qu’une étape politique. Elle posera une question fondamentale : le Bénin est-il prêt à confier son avenir à une génération qui assume ses responsabilités ?
Je crois que oui. Et qu’avec Wadagni, cette jeunesse trouve enfin son visage, son espoir et son horizon.
Abel Mama Sika
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