Au Sénégal, les autorités du pays attire l’attention des étudiants et étudiantes sénégalaises qui ont pour objectif de s’inscrire dans les universités privées à la rentrée prochaine. En effet, de nombreuses universités délivrent des diplômes sans en avoir le droit et surtout pour les doctorats mais pas seulement.
Par rapport à ce fait, L’ANAQ-Sup, une agence du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se montre ferme. Les diplômes délivrés par les établissements privés ne sont pas reconnus par l’Etat. Le secrétaire de de l’ANAQ-Sup déclare que leurs « diplômes ne sont pas conformes à la réglementation en vigueur ».
Selon la législation, seul un établissement ayant obtenu l’autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation peut délivrer le titre de docteur. Cette habilitation, accordée pour dix ans après un examen approfondi de la formation, n’est aujourd’hui détenue par aucun établissement privé au Sénégal.
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En effet, pour être habilité à délivrer le titre de docteur au Sénégal, l’établissement doit être soumis à un examen poussé de la formation par le ministère. L’autorisation accordée a une valeur périodique de 10 ans. Or, aucun établissement ne répond à cet impératif pour le moment.
Toutefois , il faut noter que les diplômes de docteur en médecine, pharmacie et chirurgie ne sont pas concernés selon les précisions de l’ANAQ-Sup.
Au cours du mois précédent, le ministère de l’Enseignement supérieur, le Dr Abdourahmane Diouf, avait déclaré que sur les 298 établissements privés du pays, plus de la moitié ne disposaient d’aucune habilitation officielle. Par conséquent les diplômes allant du BTS au master qu’ils délivrent n’ont aucune valeur. Ainsi, des contrôles assortis de sanctions sont annoncés.
Les autorités sénégalaises rappellent qu’une liste exhaustive des établissements d’enseignement supérieur habilités à délivrer des diplômes est disponible sur le site internet de l’ANAS-Sup.
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