Au Togo, 559 militaires ont été définitivement radiés des Forces armées par une décision prise par Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil des ministres et ministre des Armées. Le motif : absence prolongée, injustifiée, et sans retour dans les unités d’affectation.
Selon les informations relayées par Le Nouveau Reporter et d’autres médias locaux, la liste nominative des militaires concernés a été transmise au général Dimini Allahare, chef d’État-major général des FAT, pour exécution.
La radiation entraîne la perte définitive du statut militaire ainsi que de tous les droits liés à la carrière. Aucune réintégration n’est envisageable.
Cette mesure radicale intervient dans un climat régional où les armées ouest-africaines sont appelées à renforcer leur cohésion et leur efficacité face aux menaces terroristes, aux trafics transfrontaliers et aux tensions politiques.
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Pour les autorités togolaises, il s’agit de « préserver la discipline au sein des troupes et d’assainir les rangs », selon des sources officielles.
« La discipline est la colonne vertébrale de toute armée. Une absence prolongée sans justification équivaut à une désertion », commente un officier sous couvert d’anonymat. En toile de fond, cette décision vise aussi à réaffirmer l’exigence d’un engagement sans faille au sein des forces de défense.
Reste à voir si cette décision aura un effet dissuasif ou si elle marquera le début d’un vaste réajustement des effectifs dans l’armée togolaise. Une chose est sûre, Lomé affiche clairement sa volonté de restaurer l’ordre et la rigueur dans ses rangs militaires.
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