Le prix Nobel de la paix 2025 sera décerné ce vendredi à Oslo, dans un monde plus fragmenté que jamais. Jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre de conflits armés n’a été aussi élevé.
Donald Trump, qui se voyait déjà récompensé pour ses initiatives diplomatiques, ne devrait pas figurer au palmarès. Les observateurs et parieurs placent loin devant lui Volodymyr Zelensky et le réseau soudanais Cellules d’intervention d’urgence (ERR).
« Non, ce ne sera pas Trump », tranche l’universitaire suédois Peter Wallensteen. Pour ce derneir, sa doctrine « America First » s’éloigne des idéaux de coopération et de fraternité prônés par Alfred Nobel.
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Le comité pourrait cette année honorer des figures de résilience : les volontaires soudanais, Ioulia Navalnaïa, ou encore les agences humanitaires de l’ONU. Selon Nina Graeger, directrice de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo, « le comité revient à une approche plus humaine de la paix, centrée sur la solidarité, la démocratie et les droits ».
En 2024, le Nobel avait distingué les survivants d’Hiroshima et Nagasaki. Un an plus tard, dans un monde encore secoué par Gaza, l’Ukraine et le Soudan, le choix du lauréat aura une portée symbolique, rappeler que la paix n’est jamais acquise.
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