Le Département d’État américain a actualisé, ce mardi 5 août 2025, sa liste des destinations formellement déconseillées aux voyageurs. Huit pays africains y figurent, classés au niveau d’alerte 4, soit le plus élevé.
Burkina Faso, Mali, Libye, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Somalie, Soudan et Soudan du Sud, tous sont signalés comme « extrêmement dangereux », avec la consigne explicite de ne pas voyager.
Selon les services consulaires américains, cette classification repose sur une évaluation rigoureuse des menaces sécuritaires, humanitaires et sanitaires. La présence de groupes armés, les violences intercommunautaires, l’instabilité politique ou encore l’absence de structures de prise en charge en cas d’urgence rendent toute assistance consulaire quasi impossible.
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À l’échelle mondiale, d’autres zones jugées critiques comme l’Afghanistan, la Syrie, la Corée du Nord ou la Russie complètent cette liste noire.
Le système d’alerte américain comprend quatre niveaux à savoir : précautions normales (niveau 1), prudence accrue (niveau 2), reconsidérer le voyage (niveau 3), et interdiction de voyager (niveau 4). Ce dernier ne concerne que les zones à risques extrêmes.
Au Sahel notamment, la menace djihadiste au Mali et au Burkina Faso, malgré les opérations militaires en cours, justifie le maintien de ces alertes. En Libye, les affrontements entre factions rivales et l’absence d’un pouvoir central stable renforcent également les inquiétudes.
Au-delà de leur portée préventive, ces recommandations peuvent peser sur la perception internationale de ces pays, déjà fragilisés, avec des répercussions directes sur le tourisme, les affaires et les investissements étrangers.
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