L’affaire fait grand bruit au Zimbabwe. Deux femmes, Fortunate Tibu, policière, et Chiedza Janet Tariro Munyoro, ont découvert qu’elles partageaient le même compagnon : Nobert Chifeya, un homme marié accusé d’entretenir simultanément des relations avec près de quinze femmes.
Selon le quotidien H-Metro, l’homme aurait fait croire à plusieurs de ses maîtresses que son épouse, Ellen Mutasa, était décédée, afin de justifier son implication dans de nouvelles liaisons.
Face à la supercherie, les deux femmes flouées ont décidé de faire front commun pour confronter Nobert. Mais l’affaire a rapidement pris une tournure judiciaire. Nobert accuse aujourd’hui Fortunate Tibu d’avoir abusé de son statut de policière pour le harceler. Il affirme qu’elle l’aurait traîné à plusieurs reprises au poste, parfois avec l’aide d’un parent présenté à tort comme agent des renseignements.
La policière, affectée à la clinique du camp de Chitungwiza, affirme pour sa part avoir rencontré Nobert lors de la création d’un projet de clinique de maternité privée, baptisée Mbuya Nyarai. Séduite par son aide supposée, elle dit avoir investi toutes ses économies, contracté des prêts et même vendu sa voiture pour financer l’équipement médical.
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Le projet, fermé après quelques mois par les autorités sanitaires, se serait transformé en cauchemar lorsqu’elle a découvert que Nobert vivait toujours avec sa femme. « Il m’a menti sur la mort de son épouse et m’a manipulée pour soutirer de l’argent », a-t-elle confié, amère.
De son côté, Chiedza Munyoro assure avoir subi le même sort. Elle accuse Nobert d’avoir exploité financièrement et émotionnellement plusieurs femmes en usant de charme et de mensonges. « Nobert n’est pas un homme intelligent, mais un manipulateur. Il sait comment gagner la confiance des femmes avant de les utiliser », a-t-elle déclaré.
Nobert reconnaît être marié, tout en maintenant que sa relation avec Fortunate était sincère. Les deux plaignantes ont désormais porté plainte pour escroquerie et fraude sentimentale. Elles espérent que la justice va mette fin aux agissements de celui que les médias locaux surnomment déjà le Don Juan de Harare.
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