En France, le parquet de Nanterre a requis, en août 2025, la tenue d’un procès pour viol à l’encontre d’Achraf Hakimi, vice-capitaine du Paris Saint-Germain, à l’issue d’une instruction judiciaire particulièrement disputée. L’affaire remonte à la nuit du 24 au 25 février 2023, lorsqu’Emma, une jeune femme de 24 ans, s’est rendue au domicile de Hakimi à Boulogne-Billancourt pour un rendez-vous qu’elle avait accepté via Instagram.
Au fil de la soirée, Emma a décrit à son amie Jade, par messages WhatsApp, son impression d’entrer dans un cadre prestigieux et sécurisé, mais aussi sa nervosité face à cette rencontre avec le footballeur. Le récit qu’elle a livré aux enquêteurs a conduit le parquet à qualifier les faits de viol.
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Les éléments de l’instruction incluent des témoignages, des échanges de messages et des constatations sur les lieux, qui ont été scrutés pour déterminer la matérialité des faits. Le dossier a été qualifié de complexe en raison de la célébrité de Hakimi et de l’intensité médiatique autour de l’affaire, ce qui a nourri un débat public sur la protection des victimes et la présomption d’innocence.
L’aboutissement de cette enquête, avec la demande de procès, traduit la volonté de la justice française de traiter les affaires de violences sexuelles avec rigueur, même lorsque la notoriété des personnes mises en cause risque d’influencer l’opinion. Hakimi, actuellement au PSG, n’a pas fait de commentaire public au sujet de cette procédure.
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