Le Bénin connaît une mutation économique significative, portée par l’industrie et les grands projets d’infrastructures. Selon la Note de conjoncture économique du deuxième trimestre 2025 de la DGE/Mef, le secteur secondaire devrait progresser de 9,7 % cette année, soutenu par la montée en puissance des zones industrielles et la réalisation de chantiers structurants.
Sa contribution au PIB passe de 1,5 à 1,6 point entre les deux premiers trimestres, portée par les performances de la construction (+10,1 %), de la fabrication de boissons (+15,8 %) et des produits alimentaires (+7,1 %). La Zone industrielle de Glo-Djigbé et le Programme d’action du gouvernement (Pag 2021-2026) stimulent l’industrialisation et la création d’emplois locaux.
La SIPI annonce 24 nouvelles unités industrielles d’ici fin 2025, dont 14 déjà opérationnelles qui produisent des biens variés, allant de l’alimentaire au fer, en passant par les emballages et les produits pharmaceutiques. Dix autres unités entreront en production sous le code des investissements, avec des produits comme l’huile de palme cosmétique, les emballages et les briques.
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Le secteur du BTP contribue également fortement à la croissance. La branche « Constructions travaux de constructions » affiche une hausse trimestrielle de 4,4 %, portée par des chantiers majeurs tels que la route de contournement Nord de Cotonou, la phase B du projet Asphaltage, la Cité financière, le Quartier culturel et créatif et le Programme d’assainissement pluvial des villes secondaires.
Ces projets structurants créent des emplois, renforcent le tissu économique national et améliorent la résilience urbaine. L’industrialisation et les infrastructures se révèlent donc comme des moteurs essentiels de la transformation économique du Bénin, ce qui place le pays parmi les plus avancés en Afrique en matière de diversification industrielle et de création de valeur ajoutée.
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