Au Cameroun, la question du financement de la campagne de Paul Biya suscite déjà de vifs débats. À 92 ans, le chef de l’État camerounais, au pouvoir depuis 1982, entend mobiliser toutes les ressources politiques, économiques et relationnelles qui ont façonné sa longévité.
Selon des documents consultés par Jeune Afrique, au-delà de ces soutiens symboliques, la campagne du RDPC repose sur une mobilisation financière encadrée par des directives internes. En effet, chaque responsable politique, administratif ou économique est appelé à contribuer selon un barème précis.
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Les membres du gouvernement et les vice-présidents de l’Assemblée nationale doivent verser 2 millions de FCFA chacun. Les secrétaires au bureau du Sénat ou du Conseil régional sont fixés à 1 million, tandis que députés et sénateurs sont appelés à contribuer à hauteur de 500 000 FCFA.
Les élus locaux participent également : 500 000 FCFA pour les maires, 100 000 pour leurs adjoints et 10 000 pour les conseillers municipaux. Les conseillers régionaux doivent quant à eux verser 50 000 FCFA. Les anciens ministres et secrétaires généraux sont alignés à 1 million, les directeurs et sous-directeurs d’administration centrale à 500 000 et 150 000 FCFA respectivement.
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