À quelques mois de la COP30 prévue à Belém, le Fonds vert pour le climat (FVC) affiche un bilan record. L’institution multilatérale a approuvé en 2025 un total de 3,26 milliards de dollars de financements en faveur des pays en développement, son niveau le plus élevé depuis sa création.
Réuni à Songdo pour sa 43e session, le Conseil du FVC a validé 22 nouveaux projets d’un montant cumulé de 1,33 milliard de dollars, portant le total annuel à 3,26 milliards. Depuis son lancement en 2015, le Fonds gère désormais 336 projets dans 134 pays, ce qui représente 19,3 milliards de dollars de financements directs et près de 79 milliards dont les cofinancements.
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Les nouveaux engagements ciblent les pays les plus vulnérables à savoir les États insulaires, les pays africains et les nations les moins avancées. « Ces investissements traduisent notre volonté de soutenir les populations déjà confrontées à la crise climatique », a déclaré Seyni Nafo, coprésident du Conseil, évoquant les dégâts récents de l’ouragan Melissa.
L’un des projets phares concerne le dessalement d’eau douce en Jordanie, financé à hauteur de 295 millions de dollars par le FVC, pour un investissement global de plus de 6 milliards, destiné à sécuriser l’approvisionnement en eau de près de la moitié de la population.
Pour Mafalda Duarte, directrice exécutive, ces résultats sont « une étape décisive vers la vision 50 par 30 », soit plus de 50 milliards de financements climatiques d’ici 2030.
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