samedi 13 décembre 2025

Commerce : l’UE instaure une taxe de 3 euros sur tous les petits colis importés dès juillet 2026

À partir du 1er juillet 2026, tous les petits colis importés dans l’Union européenne seront soumis à une taxe de 3 euros, a annoncé vendredi le Conseil des ministres de l’Économie de l’UE. Cette décision met un terme au régime d’exonération douanière dont profitaient jusque-là les colis de faible valeur.

Jusqu’ici, les colis d’une valeur inférieure à 150 euros, qui représentent la majorité des livraisons en provenance de pays tiers, notamment de Chine, étaient exemptés de droits de douane et de certaines taxes à l’importation. La nouvelle règle s’appliquera à l’ensemble de ces envois, sans distinction de provenance, quel que soit leur poids ou leur nature.

Selon les autorités européennes, cette taxation vise plusieurs objectifs. Elle doit d’abord garantir une concurrence plus équitable entre les commerçants européens et les vendeurs étrangers qui bénéficiaient jusque-là de conditions fiscales avantageuses. Elle permettra également de renforcer les recettes fiscales de l’Union, tout en limitant le contournement des règles douanières et les abus liés à la multiplication des envois de faible valeur.

Les ministres de l’Économie ont précisé que la collecte de cette taxe serait simplifiée pour les entreprises et les plateformes de commerce en ligne, afin de ne pas ralentir la livraison des colis aux consommateurs. La mesure devrait concerner des millions de livraisons chaque année, car le continent européen traite chaque année plusieurs milliards de petits colis venus de l’international, majoritairement liés au commerce électronique.

Pour les particuliers, l’impact devrait être limité, mais certains produits importés, notamment l’électronique, les accessoires et les gadgets vendus en ligne par des sociétés étrangères, pourraient voir leur coût légèrement augmenter. Les plateformes de commerce en ligne devront informer clairement leurs clients du surcoût à l’importation, afin de garantir la transparence et d’éviter les litiges.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une réforme de la fiscalité européenne sur le commerce en ligne et les importations. L’objectif est d’ajuster la réglementation à l’essor rapide du e-commerce transfrontalier et de protéger les acteurs économiques locaux contre la concurrence internationale.

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