Un accord d’une ampleur inédite a été signé à Brazzaville entre la République du Congo et la compagnie chinoise Wing Wah. Ce contrat de 23 milliards de dollars (12 955 milliards FCFA) vise à faire passer la production nationale de pétrole de 100 000 à 200 000 barils par jour d’ici 2030.
L’accord a été paraphé par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, et Xiao Lianping, président de Wing Wah, en présence du ministre d’État Jean-Jacques Bouya. Il couvre notamment l’exploitation des permis de Banga Kayo, Holmoni et Cayo, pour un potentiel estimé à 1,3 milliard de barils d’ici 2050.
Déjà présente au Congo avec une production de 45 000 barils/jour, Wing Wah s’engage désormais dans un projet intégré qui combine extraction pétrolière et valorisation du gaz associé. À terme, ce partenariat permettra de diversifier les produits énergétiques avec du GNL, du GPL, du butane et du propane.
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Le gouvernement met également en avant les retombées sociales. Entre 3 000 et 3 300 emplois directs devraient être créés, un centre de formation sera implanté, et les communautés locales bénéficieront d’électricité excédentaire et d’eau traitée.
La Chambre africaine de l’énergie a salué ce partenariat. Elle estime qu’il pourrait servir de modèle à d’autres pays africains. La Chambre a toutefois noté que la transparence des mécanismes financiers reste un enjeu important.
Pour Brazzaville, il ne s’agit pas seulement d’augmenter la production, mais de transformer les ressources naturelles en vecteur de croissance durable.
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