Le président américain Donald Trump a réitéré sa menace d’imposer des droits de douane à 100 % sur les pays membres du groupe BRICS, à l’approche du 1ᵉʳ février. Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes concernant la dédollarisation mise en œuvre par les BRICS pour contourner les sanctions américaines.
En effet, le bloc BRICS, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, de l’Afrique du Sud, et de pays récemment invités comme l’Égypte et l’Iran, poursuit activement des efforts pour réduire la dépendance mondiale au dollar américain.
Dans un message posté sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a clairement indiqué que les États-Unis ne toléreraient aucune tentative de remplacement du dollar dans les transactions mondiales.
« Si ces pays veulent s’éloigner du dollar, ils devront dire adieu à l’Amérique », a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la position intransigeante des États-Unis sur cette question.
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Le bloc BRICS, en quête d’une alternative, n’a pas encore publié de déclaration officielle sur ses ambitions de dédollarisation, mais ses actions, telles que l’exploration de nouvelles monnaies et la recherche d’accords commerciaux en devises locales, sont de plus en plus évidentes.
Cependant, le Kremlin a réagi vivement à ces menaces, mettant en garde contre des conséquences imprévues. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a souligné que les tentatives des États-Unis de forcer l’utilisation du dollar ne feraient qu’accentuer la tendance à adopter des monnaies nationales dans les échanges internationaux.
« La dépendance au dollar diminue progressivement », a-t-il déclaré, renforçant l’idée que la pression économique des États-Unis pourrait finalement jouer en faveur de la dédollarisation.
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