La fracture semble s’approfondir entre l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Réunis à Lomé le 11 juillet pour la deuxième session ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation, les représentants du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont quitté la salle avant la fin des travaux.
En cause, un désaccord autour de la présidence tournante du Conseil, que Ouagadougou revendiquait. Selon l’Agence de presse africaine, les pays de l’AES ont considéré comme non conforme le refus d’accorder cette présidence au Burkina Faso, pourtant prévue dans les textes de l’UEMOA.
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Cet incident diplomatique relance les spéculations sur un éventuel retrait de ces trois pays de l’UEMOA, un an après leur sortie fracassante de la CEDEAO.
En toile de fond, les tensions entre le Burkina Faso et la France, garante historique du franc CFA. Ouagadougou aurait conditionné sa prise de fonction à une révision des relations entre l’Union et Paris, notamment sur les accords de coopération monétaire.
Aucune déclaration officielle n’a encore été faite par les autorités de l’UEMOA ni par les pays de l’AES, mais le climat semble de plus en plus tendu entre les deux blocs.
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