Le secteur gabonais des hydrocarbures affiche des perspectives particulièrement favorables. À l’horizon 2032, il pourrait générer plus de 8,6 milliards de dollars, soit près de 4 800 milliards de FCFA de chiffre d’affaires, contre 5,8 milliards de dollars, environ 3 235 milliards de FCFA, en 2024, selon une récente étude sectorielle.
Cette projection traduit à la fois le potentiel encore important des champs offshore insuffisamment exploités et le regain d’attractivité du pays auprès des investisseurs internationaux. La relative stabilisation des cours mondiaux du pétrole, conjuguée à l’intégration de technologies de pointe, vient renforcer cette dynamique.
Ces prévisions reposent sur un taux de croissance annuel moyen estimé à 3,2 % à partir de 2026. Cette progression serait portée par l’exploitation accumulée des réserves offshore, un prix du baril stabilisé autour de 70 dollars et le retour graduel des capitaux étrangers. Autant d’éléments qui dessinent les contours d’un secteur appelé à consolider sa place stratégique dans l’économie gabonaise.
Malgré un léger repli de la production, tombée à 108 000 barils par jour au deuxième trimestre 2025, les perspectives à moyen terme demeurent encourageantes. L’amélioration de l’efficacité opérationnelle, le recours aux innovations technologiques et les investissements ciblés dans les infrastructures d’exportation devraient soutenir une reprise progressive de la production et renforcer la compétitivité du secteur.
Le Gabon dispose, à cet égard, de leviers solides pour matérialiser ces ambitions à savoir : un cadre réglementaire modernisé, un vaste potentiel offshore encore sous-exploité et une volonté politique affirmée de soutenir l’industrie des hydrocarbures. La convergence de ces facteurs positionne le pays comme un acteur capable de transformer ses ressources pétrolières en moteurs durables de croissance économique et de rayonnement énergétique régional.
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