Au Mali, des vidéos diffusées récemment montrent une reprise partielle d’activité sur le site minier de Loulo-Gounkoto, dans l’ouest du pays. Selon une source jointe par RFI, les tambours de lavage ont effectivement redémarré, mais uniquement pour traiter du minerai d’or déjà extrait, sans qu’aucun sous-traitant de classe A (ceux habilités à forer) n’ait repris ses fonctions.
Cette relance partielle intervient alors que les autorités maliennes auraient commencé, jeudi 10 juillet, à écouler une partie de l’or saisi en janvier dernier sur le site. D’après l’AFP, ces ventes serviraient à relancer la production, mais aussi à assurer le paiement des salaires du personnel.
Depuis le mois de juin, les employés de la mine sont sous la responsabilité d’un administrateur provisoire malien, désigné pour une période de six mois, met ainsi fin à la gestion directe de Barrick Gold.
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Toujours selon des sources relayées par Reuters, une tonne d’or supplémentaire aurait été récupérée par un hélicoptère de l’armée malienne, un geste symbolique qui réflète la mainmise croissante de l’État sur cette ressource stratégique.
Mais l’opérateur canadien Barrick Gold, écarté de la gestion du site et actuellement en procédure d’arbitrage, qualifie ces actions de « non seulement illégales mais mal avisées ».
L’entreprise alerte sur les risques liés à une exploitation sans le respect des normes techniques et sécuritaires. « Sans les compétences requises, redémarrer les opérations met en danger les employés et compromet la viabilité d’un gisement de classe mondiale », affirme la compagnie.
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