La bataille pour le contrôle des métaux critiques s’intensifie en Afrique. Ces dernières années, les États-Unis et la Chine se livrent une compétition acharnée sur le continent, désormais perçu comme un pivot stratégique de la transition énergétique mondiale. Washington redouble d’efforts pour contrer l’avance de Pékin, déjà bien implanté dans de nombreux pays africains.
Dernier épisode en date : un engagement potentiel de 150 millions de dollars de la banque américaine EXIM Bank en faveur de NexMetals Mining, société active au Botswana. L’entreprise exploite deux anciennes mines de nickel, Selebi et Selkirk, qui recèlent également du cobalt, du cuivre, et des métaux précieux comme le platine.
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Cette initiative fait suite à un appui américain à un projet minier en Tanzanie. L’objectif est de sécuriser des ressources essentielles tout en promouvant une exploitation minière conforme aux normes environnementales et sociales. Pour Washington, il s’agit aussi d’offrir aux États africains une alternative crédible au modèle chinois, souvent critiqué pour son opacité et ses impacts sociaux.
Les métaux critiques sont au cœur de la révolution technologique : batteries, smartphones, véhicules électriques, réseaux électriques intelligents… autant de domaines dépendants de matières premières rares et stratégiques. Or, la Chine domine actuellement les chaînes d’approvisionnement mondiales, de l’extraction à la transformation.
Conscients de cette dépendance, les États-Unis entendent diversifier leurs sources. L’Afrique, avec ses vastes réserves encore sous-exploitées, représente une opportunité majeure. Mais pour espérer y renforcer leur présence, les Américains devront construire des partenariats solides et durables, fondés sur la transparence, la bonne gouvernance et le respect mutuel.
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