Le vice-président du Dangote Group, Devakumar Edwin, a révélé qu’une série de tentatives de sabotage a été dirigées contre la raffinerie du groupe au Nigeria. Dans une déclaration récente, il affirme que certains employés nigérians ont mené 22 actions malveillantes contre l’infrastructure, l’une des plus stratégiques du pays.
Selon lui, ces actes incluent des déclenchements d’incendies, des manipulations dangereuses de machines et d’autres interventions destinées à perturber le fonctionnement du site industriel. Il précise que le centre moderne de contrôle et de surveillance de la raffinerie a empêché des dégâts potentiellement catastrophiques.
« Certains de nos employés nigérians ne sont pas patriotes. Ce sont des saboteurs », a-t-il déclaré, avant d’insister sur la gravité de ces actes dans un secteur aussi sensible que celui de l’énergie.
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Devakumar Edwin soulève également une inquiétude majeure concernant les raffineries publiques. Il estime que si des sabotages sont possibles dans une installation privée dotée de technologies avancées, la situation pourrait être encore plus préoccupante dans les structures appartenant à l’État.
Selon lui, dans le secteur public, certains agents bénéficient d’une protection syndicale qui complique toute tentative disciplinaire, même en cas de faute grave.
Ces déclarations ravivent les interrogations sur la protection des infrastructures pétrolières et sur l’organisation du personnel dans le secteur de l’énergie au Nigeria. Le pays mise fortement sur ses capacités de raffinage pour stabiliser l’accès au carburant, limiter les importations et renforcer sa souveraineté énergétique.
Le Dangote Group, propriétaire de la plus grande raffinerie d’Afrique, considère ces incidents comme un signal d’alarme. Le groupe appelle à des réformes profondes afin de renforcer la rigueur, la discipline et la sécurité au sein des structures industrielles du pays.
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