Les marchés pétroliers réagissent violemment aux frappes israéliennes menées vendredi contre des installations militaires et nucléaires en Iran, ravivent les craintes d’une crise énergétique majeure.
Vers 08h30 GMT, le Brent de la mer du Nord atteignait 73,80 dollars le baril, soit une hausse de 6,40 %, après un pic à 78,50 dollars, son plus haut niveau depuis janvier. Le West Texas Intermediate, référence américaine, bondissait de 6,53 %, atteignant 72,48 dollars.
Cette flambée des prix est attribuée à une hausse de la prime de risque géopolitique, évaluée à 8 dollars par baril, selon Jorge Leon de Rystad Energy. Une escalade pourrait propulser les cours encore plus haut, surtout si l’Iran bloque le détroit d’Ormuz, point névralgique par lequel transite 20 % des exportations pétrolières mondiales.
LIRE AUSSI : Sénégal et Mauritanie : une visite historique des présidents Diomaye Faye et Ghazouani sur le site gazier GTA
Les frappes israéliennes, ciblant une centaine de sites stratégiques en Iran, ont déclenché une riposte immédiate de Téhéran, avec le lancement de drones et missiles. La Jordanie, touchée par des incursions aériennes, a intercepté plusieurs appareils dans son espace aérien et condamné l’escalade, qualifiant l’attaque israélienne de violation du droit international.
L’échec présumé des négociations nucléaires entre Washington et Téhéran, initialement prévues à Oman, laisse entrevoir des sanctions renforcées contre l’Iran. Ce contexte pourrait perturber davantage les approvisionnements mondiaux, accentuant les tensions sur le marché énergétique.
Alors que la région s’enfonce dans une spirale de violence, les analystes redoutent une perturbation durable du commerce pétrolier. Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer l’impact de cette crise sur l’économie mondiale.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
Views: 4