Élu président de la Banque africaine de développement (BAD) lors des Assemblées annuelles 2025 à Abidjan, le Mauritanien Sidi Ould Tah a réagi publiquement à son élection, exprimant à la fois sa gratitude et sa détermination. Il prendra officiellement ses fonctions à la tête de l’institution panafricaine le 1er septembre prochain, succédant ainsi au Nigérian Akinwumi Adesina, en poste depuis 2015.
« Je suis honoré d’avoir été élu président de la Banque africaine de développement. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui m’ont soutenu – les membres régionaux et non-régionaux de la BAD, les pays qu’ils représentent et leurs leaders. Les défis qui s’annoncent sont nombreux mais s’annoncent passionnants. Ensemble, nous mènerons cette mission avec détermination et ambition au service de la transformation de l’Afrique », a déclaré Sidi Ould Tah.
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Cette déclaration, à la fois sobre et ambitieuse, illustre la volonté du nouveau président de fédérer les énergies autour de l’agenda de développement du continent. Son mandat s’ouvre dans un contexte où les attentes sont particulièrement fortes : financement des infrastructures, industrialisation, transition énergétique, inclusion financière et résilience face aux chocs climatiques et géopolitiques.
L’élection de Sidi Ould Tah est perçue comme le résultat d’un équilibre diplomatique subtil, fruit de soutiens croisés entre pays membres de la BAD. Le rôle actif joué par plusieurs États, dont le Bénin et la Mauritanie, a largement contribué à ce succès.
Le 1er septembre marquera ainsi le début d’une nouvelle ère pour la Banque africaine de développement, dont la mission de catalyseur du développement en Afrique reste plus que jamais cruciale.
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