En 2024, les Algériens ont subi une perte financière significative liée aux refus de visas Schengen, principalement pour la France. Les données publiées par Schengen Visa Info révèlent que ces refus ont coûté environ 10 millions d’euros, soit près de 7 milliards de francs CFA, uniquement en frais de dossiers non remboursables.
Sur les 352 295 demandes déposées auprès de la France, 118 697 ont été rejetées, représentant un taux de refus de 33,69 %. Le coût moyen d’une demande, fixé à 85 euros, accentue l’impact financier des refus. Les frais de visa, passés de 80 à 90 euros en 2024, pèsent lourd sur les demandeurs.
La France demeure la destination privilégiée des Algériens, captant 65 % des 544 634 demandes déposées en Europe. Cette préférence s’explique par les liens historiques et culturels entre les deux pays. Pourtant, avec un taux de refus de 34 % pour l’ensemble des demandes algériennes, les pertes financières totales atteignent 15,7 millions d’euros, soit plus de 10 milliards de francs CFA.
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D’autres pays européens, comme l’Espagne et l’Italie, attirent également des demandeurs algériens, mais dans une moindre mesure. L’Espagne a reçu 123 991 demandes, avec un taux de refus de 23 %. L’Italie, troisième destination privilégiée, a enregistré 25 418 demandes.
Cette situation révèle les obstacles administratifs considérables pour les Algériens souhaitant voyager en Europe. Elle soulève également des interrogations sur l’équité des politiques d’octroi de visas, tout en générant des revenus substantiels pour les pays européens.
Rien qu’en 2024, la France a encaissé 261,1 millions d’euros grâce aux frais de visas, un paradoxe entre les pertes subies par les demandeurs et les bénéfices réalisés par les pays recevant les dossiers.
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