La Centrafique s’engage dans une démarche de transparence économique en adoptant le Système général de diffusion des données amélioré (SGDD-e) du Fonds monétaire international (FMI). Cette démarche vise à renforcer la crédibilité financière du pays et à soutenir sa croissance économique.
Au cœur de cette initiative figure la Page nationale de données synthétiques (PNDS), une plateforme dédiée à la publication des statistiques macroéconomiques et financières. Elle permet de partager des informations clés sur les comptes nationaux, les finances publiques, la dette nationale, ainsi que sur les secteurs monétaire et financier.
Fruit d’une collaboration entre le FMI, la Banque africaine de développement (BAD) et l’Institut centrafricain de statistique et des études économiques et sociales (ICASEES), la PNDS a bénéficié d’un appui technique et d’un financement du Japon via le JSA (Japan Subaccount).
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Ce projet s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités statistiques du pays, un pilier essentiel pour améliorer la gouvernance économique.
Pour Bert Kroese, représentant du FMI, cette initiative marque un tournant dans la gestion des données en Centrafrique. Elle offre une base solide pour le développement économique, tout en facilitant le suivi des performances du pays par ses partenaires et investisseurs.
La RCA rejoint ainsi un réseau croissant de 75 nations, dont 33 en Afrique, ayant adopté le SGDD-e. Cette intégration souligne l’importance croissante de la transparence économique comme levier de croissance.
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