Un artiste béninois se retrouve au cœur d’un procès retentissant devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Accusé de cybercriminalité, connue localement sous le terme de « gayman », il est poursuivi par une femme qui se présente comme son ancienne maîtresse et réclame la somme de 40 millions de francs CFA.
Selon les affirmations de la plaignante, l’artiste aurait utilisé des moyens de manipulation pour obtenir ces fonds sous prétexte d’investissements fictifs et de projets inexistants. Elle l’accuse d’avoir profité de leur relation pour l’abuser financièrement, en l’impliquant dans des activités présumées frauduleuses.
Le mis en cause, en détention préventive, a comparu devant la Cour, où il a nié toutes les accusations. Il réfute toute implication dans des activités illégales et soutient que les sommes mentionnées ne concernent en rien des pratiques de cybercriminalité.
Lors de l’audience, il a également admis avoir quitté son épouse et ses enfants pour suivre la plaignante, qu’il accuse à son tour de malveillance. Dans un aveu empreint de remords, il attribue ses déboires actuels au karma, reconnaissant avoir mal agi envers sa famille.
À l’issue de cette audience, le chanteur a été reconduit en détention. La CRIET a fixé la prochaine audience au jeudi 24 avril, où de nouvelles révélations sont attendues.
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