Le Burkina Faso, sous la direction d’Ibrahim Traoré, a lancé un avertissement clair à la France, à la CEDEAO et à la Côte d’Ivoire, qu’il accuse de comploter contre son gouvernement. Le Premier ministre burkinabé, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a affirmé que tout complot contre Ouagadougou serait fermement contrecarré.
Dans une déclaration faite lors d’une interview avec la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le chef du gouvernement a précisé que les services de sécurité du pays restent en état d’alerte maximale, notamment après une récente tentative de déstabilisation, qu’il attribue à des forces extérieures, notamment en Côte d’Ivoire.
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Cependant, il a tenu à préciser que les peuples burkinabè et ivoiriens ne sont pas en conflit, rappelant qu’ils sont victimes du « même maître impérialiste ».
Le Burkina Faso, en collaboration avec le Mali et le Niger, poursuit la mise en place de l’armée unifiée de l’Alliance des États du Sahel, tandis que le gouvernement burkinabé assume sa coopération avec des partenaires non occidentaux, notamment la Russie.
Le pays met également en œuvre des efforts pour alléger sa dette intérieure et renforcer ses capacités de production d’électricité à travers des projets thermiques et solaires en cours.
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