Un drame bouleverse le lycée Barthélémy Boganda à Bangui, où une explosion liée à la réparation d’un transformateur électrique a tragiquement coûté la vie à plusieurs personnes. Survenu en pleine session d’examens, cet incident a profondément ébranlé la nation.
Devant l’établissement, des bougies et rameaux témoignent du deuil collectif. Enoch, candidat aux examens, critique vivement l’ENERCA. « Pourquoi intervenir sur le transformateur en pleine composition ? Ils auraient pu attendre », s’insurge-t-il. Hervé, un autre élève, évoque avec émotion la perte de son camarade Mermoz, piétiné dans le chaos : « Je n’arrive plus à réviser mes leçons ».
Gamien, témoin de l’explosion, exige pour sa part, des mesures concrètes. « Les blessés doivent être pris en charge, des funérailles dignes organisées pour les victimes, et une stèle érigée en leur mémoire », a-t-il fait savoir.
Depuis Bruxelles, le président Faustin-Archange Touadéra a adressé ses condoléances dans une déclaration vidéo. Il a décrété trois jours de deuil national et promis un soutien aux familles endeuillées. « La République centrafricaine partage la douleur des familles en cette période d’épreuve », a-t-il réagi.
De son côté, l’opposition, par la voix du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), a fustigé un grave manquement des autorités. Pour le BRDC, cet accident est le « reflet d’un État démissionnaire ».
Alors que l’enquête judiciaire suit son cours, les familles des victimes réclament des garanties de sécurité avant toute reprise des examens. Ce drame tragique laisse un pays en deuil et pose des questions sur la responsabilité des acteurs impliqués.
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