La population ghanéenne est vent debout contre un projet de circulation routière porté par le ministre ghanéen du Gouvernement local, de la Décentralisation et du Développement rural.
En effet, ce dernier a initié un amendement à la loi de 2012 sur la circulation routière dont le vote aurait permis aux membres du gouvernement, du Parlement et à certains hauts fonctionnaires de ne pas respecter les limitations de vitesse et d’éviter les bouchons.
Ce projet d’amendement a vite suscité l’indignation des Ghanéens sur les réseaux sociaux, contraignant ainsi son porteur à le retirer le 16 juillet 2024.
Ceci, au grand désarroi de ses partisans qui estiment que l’adoption de ce projet éviterait aux personnes concernées les pertes de temps à cause de la limitation de vitesse et des embouteillages.
Le retrait du projet d’amendement de la loi qui leur accorderait, en plus du non-respect des feux tricolores, l’utilisation des sirènes, leur coupe l’eau à la bouche.
Notons que l’augmentation du taux de motorisation dans plusieurs métropoles africaines provoque la congestion urbaine. Ce qui induit des embouteillages.
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