À quelques mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, une entreprise de transformation de l’acier située dans la zone industrielle de Yopougon s’est retrouvée au cœur d’une histoire de vente massive de machettes à des individus soupçonnés de vouloir semer le trouble.
La propagation de messages vocaux sur WhatsApp et les réseaux sociaux a suscité l’inquiétude sur des sorties anormales de stocks d’armes blanches sans traçabilité.
Alertées, les autorités ont procédé à une descente inopinée dans les locaux de l’usine concernée. Selon les résultats des vérifications menées, aucune irrégularité n’a été constatée.
Le trafic habituel des camions de livraison est resté stable, et les bons de sortie ont tous été jugés conformes. Des agents de police en civil ont néanmoins été déployés aux abords du site pour une surveillance discrète et prolongée.
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Interrogé par un média local, le directeur commercial de l’entreprise a fermement réfuté les allégations. « Nous ne vendons pas de machettes à des personnes non enregistrées. Nos volumes sont comparables aux années précédentes et la légère hausse observée reste marginale, bien en deçà de 1 % ». Il a également insisté sur le respect strict de la traçabilité entre les matières premières reçues et les produits vendus.
L’entreprise a toutefois reconnu un incident interne impliquant le vol de tubes par certains vigiles, rapidement détecté par le service comptable. Une plainte a été déposée, et les auteurs présumés arrêtés.
A ce jour, aucune preuve ne permet d’établir un lien entre cette entreprise et un quelconque projet de déstabilisation.
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