Le président Donald Trump a, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025, autorisé une attaque ciblée contre plusieurs sites nucléaires stratégiques en Iran. L’usine souterraine d’enrichissement d’uranium de Fordo ainsi que les centres de Natanz et d’Ispahan ont été bombardés.
« Les installations essentielles d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été intégralement et totalement détruites », a affirmé depuis la Maison Blanche, le président Donald Trump.
Tout en qualifiant l’Iran de « tyran du Moyen-Orient », il a averti Téhéran qu’il devait opter pour la voie de la paix, sous peine de faire face à des frappes « encore plus dévastatrices » à l’avenir.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé sa « profonde préoccupation » face à cette intervention, qu’il a qualifiée d’« escalade dangereuse ». Selon lui, cette action représente une menace directe pour la paix et la sécurité internationales.
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Parallèlement, la mission iranienne auprès de l’ONU a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité pour dénoncer les frappes américaines, jugées comme « d’agression injustifiée et préméditée », et pour plaider en faveur du maintien de la paix internationale.
Aux Etats-Unis, l’attaque a pris de court l’opposition américaine. Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat, a critiqué le président Trump pour avoir engagé le pays dans une guerre sans consultation ni stratégie claire.
Il a appelé le président à rendre des comptes devant le Congrès et les citoyens américains. La porte-parole de la minorité à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a partagé cette position.
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