Le président Donald Trump a instauré ce mercredi 4 mai 2025, une interdiction d’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays. Cette mesure, qui prendra effet le lundi 9 juin, cible notamment l’Afghanistan, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. D’autres pays, comme Cuba, le Venezuela et la Sierra Leone, seront soumis à des contrôles renforcés.
Cette décision repose sur un rapport du département de la Sécurité intérieure qui évoque des taux élevés de dépassements de visa et des manquements dans la coopération diplomatique. Donald Trump a également invoqué l’attentat de Boulder, attribué à un Égyptien (bien que l’Égypte ne figure pas sur la liste) pour renforcer sa justification.
Dans une déclaration vidéo, il a accusé les étrangers de profiter du système d’immigration, affirmant que ces mesures visent à « protéger la sécurité nationale et l’intégrité des frontières ».
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L’inclusion de l’Afghanistan suscite l’indignation. Des associations de soutien aux anciens collaborateurs des forces américaines dénoncent une décision « moralement injustifiable ». L’organisation #AfghanEvac souligne que ces personnes ont risqué leur vie pour appuyer les missions des États-Unis.
Par ailleurs, des ONG comme Oxfam critiquent une politique « discriminatoire et inefficace ». Cette organisation a rappelé le précédent du « Muslim Ban » de 2017, qui avait plongé les aéroports dans le chaos et divisé l’opinion publique.
Pendant que les partisans de Trump saluent ce décret comme un pas vers une gestion stricte de l’immigration, ses opposants dénoncent une manœuvre populiste de l’administartion Trump dans le seul but d’exploiter les craintes sécuritaires.
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