Au Gabon, le procès très attendu de Sylvia et Noureddin Bongo n’aura finalement pas lieu en juillet comme prévu. Le procureur général près la cour d’appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang, a annoncé ce lundi le report de l’audience.
Dans un communiqué officiel, le parquet explique que certains avocats de la défense, résidant à l’étranger, n’étaient pas en mesure de se déplacer dans les délais impartis. Pour le procureur, il s’agit de garantir « le strict respect des principes du procès équitable ».
« Le ministère public informe l’opinion publique du report du procès dans le but de veiller au respect des droits de toutes les parties », peut-on lire dans le communiqué signé par Eddy Minang.
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Il s’agit, selon lui, de préserver la régularité de la procédure et la crédibilité de l’institution judiciaire gabonaise, déjà scrutée de près depuis l’ouverture de cette affaire fortement médiatisée.
Le procès devait initialement se tenir du 21 au 25 juillet. Il concerne notamment des accusations de détournements de fonds publics, de blanchiment et d’enrichissement illicite.
Sylvia Bongo, épouse de l’ancien président Ali Bongo, et leur fils Noureddin avaient été placés en détention préventive avant de bénéficier, en mai dernier, d’une libération provisoire.
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